hey , allez consulter l'album de trombignes scannées. Il est actualisé régulièrement (enfin chaque fois que quelqu'un passe chez mandine!)

J'ai vomi dans mes corn flakes
envoyé par bisonravi1987

dites nous ce que ça vous inspire...

Après la dure soirée de vendredi soir (bière, bière, bière et 3orfèvres jusqu'à 5h du matin), on ne pouvait pas faire un samedi soir normal. Alors pour se faire un ptit quelque chose quand même mais qui ne demande pas trop d'effort et qui ne fait pas mal au crâne, on a décider de se faire un ptit resto avec la mère Dorine. La chasse au resto chinois avec buffet à volonté a ouvert à 20h30. Ben ouai, les nanas hyper prévoyantes qui décident d'aller au resto un samedi soir en plein été à 20hOO! On a essuyé quelques échecs dont le resto imaginaire de Fanny et un autre qui était fermé.
On a fini par aller rue Berthelot. Pas de buffet. Pas de menu sympa non plus. On a donc commandé à la carte. Ce fut un festival de nems, samoussa, beignets de crevettes, puis poulet au curry, poulet aux amandes, boeuf sauté aux oignons, et avec tout ça des nouilles sautées au poulet et des nouilles sautées aux crevettes. Ah oui, et le riz blanc de Fanny! Grosse grosse bouffe. Quand Fannette a commandé son riz blanc avec ses nouilles et son poulet, le patron s'est quand même permis de lui dire que ça faisait vraiment beaucoup! Sur quoi la belle ogresse a répondu qu'elle avait vraiment très faim! Mortes de rire!
Pas de dessert, ni de café, on était repue! On aurait même presque vomi tellement on a mangé.
Bref tout ça pour vous dire qu'on s'est fait un chinois entre nanas hier soir et qu'il était bien bon et bien copieux.

Ah si, la petite constatation de la soirée quand même : on avait déjà fait le constat à la Tranche sur mer avec les moulles au curry, et donc il nous est arrivé quasiment la même chose ici, c'est à dire que quand tu bouffes trop et presque en apné, tu fini par rigoler comme une andouilles sans savoir pourquoi. A la Tranche on avait cru que le cuistot avait mis de l'extasy dans le curry, finallement on se rend compte qu'il était réglo, et qu'on bouffe comme des malades.

les années Joué, festival des arts de la rue

Notre rendez-vous annuel a eu lieu cette année les 6, 7 et 8 juin (oui ok ça fait un bail maintenant). On y a fait le plein de spectacles en tous genres.

Histoire de faire dans le court, ou le moyen-court, on ne vous parlera que des spectacles que nous avons aimé (beh, on a beau adorer ces spectacles, on n'a pas tout aimé quand même!).

vendredi 6 juin

Nous avons commencé par l'inauguration (ah ben ouai quand même, histoire de voir du gratin et de boire du pétillant...ou pas). Mr le maire a fait un discours court et très à notre gôut.
En fait non, on a commencé par boire une bière au PMU. Mais on ne va pas commencer à vous dire chaque fois qu'on à fait une pause binouse...

On a donc enchainé sur la Berlue avec "banc d'essai". Il s'agissait d'un couple (ou pas d'ailleurs) qui s'entortillaient autour, sur et dans un banc public. Pas une parole, mais des émotions sur les visages. c'était vraiment sympa.

Bon en fait je crois que c'est tout ce qu'on a vu de vraiment sympa le vendredi.

samedi 7 juin

Nous avons commencé cette grosse journée par la compagnie Cirque Exentrique avec "métamorphose". Féérique!
Un pantin animé grâce arrive derrière nous. Il traverse la foule. Après quelques instants, il arrive sur scène et se libère de ses armatures de bois et de fil. C'est alors qu'il se rend compte qu'il est vivant. Une seule préoccupation lui vient alors : voler.
La vraie histoire de Pinocchio!

Après quelques échecs (encore et toujours) nous sommes arrivés devant la compagnie sans toile qui présentait "emporte pièce". Deux femmes vivant dans une kitchitude absolue s'envolent entre 2 engueulades. Un peu de douceur dans leur monde de bidochons.

Puis D'Irques avec "oh suivant!". Une table, une chaise, des balles qui rebondissent, et le public, participant malgrès lui. Une éfficace simplicité.

Le must du week-end : Transe Express nous a présenté "le cercle des maudits sonnants". Indescriptible. Une scène mouvante tournant au dessus de nos têtes émerveillées, sur laquelle étaient accrochés des joueurs de carillon baroques et des trapezistes. Des lumières enivrantes dans la nuit, des ombres vivantes, la sérénade des cloches au dessus de nous...à couper le souffle!

Pour cloturer la journée, les fameux Commandos Percus avec "très méchant(s)". Un peu moins impressionnant que l'an dernier mais toujours aussi bien. Spectacle pyrotechnique et percu, un mélange détonnant.

Dimanche 8 juin

Cette dernière journée de festival a débuté par la compagnie Jean qui nous a présenté "hangtime". Une performance où le jonglage est réellement associé à une musique expérimentale mais surtout live. Un spectavle rythmé orchestré par 2 charmants danois, ce qui n'a rien gâché!

Puis Kirkas Gayas avec "daydreaming". Nous on aime bien les gens qui se balancent dans les airs et qui font de belles accrobaties. On a été servie!!! Une représentation tout en grâce.

Puis, on a vu 3 compagnies, mais bof bof. Du coup nous n'en parlerons pas. Dans le lot il y avait Royal Deluxe...une grosse déception!

Allez voir l'album photos...                                     

"fanny,t'es mon adrénaline!"

3ème opus : chez fanette

chez fanny y'avait que du bon!

APERITIF

Burnes de légumes et sauce sanguine. Un peu de vert. Trempage et moins si pas affinités.
Il s'agissait de petits légumes finements coupés (ou pas) : concombres, carrotes, asperges, radis et pain au maïs à tremper dans des sauces obscures, étranges, mais délicieuses ; comcombre et menthe fraiche (à tremper avec le comcombre), poivrons rouges et jaunes et finalement la meilleure, courgettes tomates parmesan curry. miam miam, et copieux!

Du point de vue alcoolémie : on s'est prit 10° de rosé-sirop de pamplemousse et schweppes dans la gueule. Puis,33° de rhum-sirop de fraise-limonade et enfin 33 autres degrès de rhum-sirop de fraise-limonade-jus d'orange et sirop mangue-papaye...en pleine face!

ENTREE

Animaux marins décédés au beurre d’escargot et tagliatelles de courgettes
Noix de saint jacques, langoustines et crevettes au beurre d'escargot (persil, beurre et très beaucoup d'ail, gratiné à souhait). Juste, t'as une haleine de chacal le lendemain matin. On était content d'être tous célibataires ce matin là!!! Mais c'était bon!

PETIT TROU
Finallement pas de glace au citron parce que pas congélateur...mais un get-perrier qui fait digérer.

PLAT PRINCIPAL
Poulet au curry et son risotto avec des trucs dedans
Ben...du poulet au curry quoi, sans risotto ;) bon ok, au lait de coco et concassé de noix de cajou. Une tuerie (z'aimes ça les crevettes les zens)

PETIT TROU
La même (get-perrier), pas tès original, mais ça fait couler la chose.

DESSERT
Farandole de fruits au coulis de fruits aussi (et compote maison si j’y arrive)
Heu pas compote maison parce que pas le temps au final. Mais, kiwi, ananas et melon en morceaux avec un tit coulis des familles framboise-fraise-cerise!!! de la boulette. En fait c'était plus beau que bon...mais non c'est une blagounette pas drôle!

GROS TROU
Beh, picole, picole et dodo quoi!

le gras c'est la vie!

Il est temps d'avoir une discution d'homme à homme avec ma fille

    Dans le genre candide, nunuche et coconne...Tada!Moi (toute seule d'ailleurs!Pas question d'inclure Mandine à ce qui va suivre dans le sens ou elle est plutôt du genre à jouer avec le cadavre de son hamster encore tout chaud).

Préambule: Dans la dure loi de la nature, les animaux décèdent et se bouffent entre eux, ça c'est pas nouveau. Mais perso, le côté je mange mon pote animal bah ça me perturbe! Dans le genre niaise, je voudrais que tous les animaux ils s'aiment et ils mangent des plantes et comme ça ils souffriraient moins. Si cette phrase d'une niaiserie évidente vous donne envie de vomir, je le comprends tout à fait, faites donc ça vous soulagera.

 La rencontre: Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie lorsqu'un beau matin je vis en allant prendre ma pause clope un mignonnet crapaud juste à côté du cabanon dans lequel je travaille. Toute émoustillée par la présence de mon nouvel ami crapaud, je commence à lui parler, lui demander comment il va, tout ça. Bref on commence à faire connaissance.Mais pas très dynamique, il bougeait pas des masses le machin ( et prenait pas la peine de me répondre non plus soit dit en passant).

1ère hypothèse: Sur le coup je me dis qu'elle était peut être un peu desséchée la pauv' bête alors je lui envoie un peu d'eau dessus histoire de la ravigoter. petite réaction mais rien de fabuleux.

2ème hypothèse: Là le doute commence à m'envahir, ne serait-il pas entrain de décéder juste à côté de moi, genre sympa, bon esprit?

3ème hypothèse: Puis pleine d'espoir, j'émis une autre hypothèse: il était peut être tout simplement un peu déprimé par sa vie de crapaud et c'était pour cela qu'il était tout mou et amorphe le truc. Pensée qui reflète la débilité humaine que j'incarne. Genre donner une profondeur psychologique à un crapaud. Mouai c'est con mais j'assume. Je parle à mes plantes, à mes meubles et à ma télé, alors pourquoi pas un crapaud dépressif.

Révélation: Et puis je me suis dit: "Eh! même en pleine dépression tu n'autoriserais quand même pas des mouches à caca (auto-censure. A mort la vulgarité!) à se poser sur toi sans rien dire".Prise de conscience! Ce crapaud est à l'agonie!

Ma mission: lui permettre de quitter cette terre sans que sa dernière vision ne soit des mouches toute dégueux. Pendant bien 5 minutes je m'efforçai alors de faire fuir ces parasites en brassant de l'air. Le problème c'est qu'on se lasse vite de ce petit exercice.

Echec: J'abandonnai rapidement mon crapaud à son triste sort. Faut pas oublier que j'étais quand même au taf et que je n'ai pas que ça à foutre quand même que de faire de l'air à une bête en pleine agonie. Il a mis de longues heures à mourir le pauvre, harcelé par des mouches avides de chair morte, et avait disparu le lendemain matin, surement mangé par une quelconque autre bête avide de trucs morts et putréfiés.

Conclusion: Bref double échec! Pas de mort digne du crapaud. Et prise de conscience de mon impuissance face à la dure loi du monde animal.

Note aux éventuels lecteurs: Cette aventure, je le concède n'est pas très palpitante (pas de combat à l'épée, pas de course poursuite en side-car...) mais comment vous dire qu'on ne gravit pas l'Everest en side-car tous les jours. J'ai pas le temps et puis c'est loin (et en plus j'ai pas de side-car).