Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bouffe, bière and co.
17 juin 2008

Echec 3ème: l'histoire de la mort indigne de mon ami Crapi le crapaud

    Dans le genre candide, nunuche et coconne...Tada!Moi (toute seule d'ailleurs!Pas question d'inclure Mandine à ce qui va suivre dans le sens ou elle est plutôt du genre à jouer avec le cadavre de son hamster encore tout chaud).

Préambule: Dans la dure loi de la nature, les animaux décèdent et se bouffent entre eux, ça c'est pas nouveau. Mais perso, le côté je mange mon pote animal bah ça me perturbe! Dans le genre niaise, je voudrais que tous les animaux ils s'aiment et ils mangent des plantes et comme ça ils souffriraient moins. Si cette phrase d'une niaiserie évidente vous donne envie de vomir, je le comprends tout à fait, faites donc ça vous soulagera.

 La rencontre: Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie lorsqu'un beau matin je vis en allant prendre ma pause clope un mignonnet crapaud juste à côté du cabanon dans lequel je travaille. Toute émoustillée par la présence de mon nouvel ami crapaud, je commence à lui parler, lui demander comment il va, tout ça. Bref on commence à faire connaissance.Mais pas très dynamique, il bougeait pas des masses le machin ( et prenait pas la peine de me répondre non plus soit dit en passant).

1ère hypothèse: Sur le coup je me dis qu'elle était peut être un peu desséchée la pauv' bête alors je lui envoie un peu d'eau dessus histoire de la ravigoter. petite réaction mais rien de fabuleux.

2ème hypothèse: Là le doute commence à m'envahir, ne serait-il pas entrain de décéder juste à côté de moi, genre sympa, bon esprit?

3ème hypothèse: Puis pleine d'espoir, j'émis une autre hypothèse: il était peut être tout simplement un peu déprimé par sa vie de crapaud et c'était pour cela qu'il était tout mou et amorphe le truc. Pensée qui reflète la débilité humaine que j'incarne. Genre donner une profondeur psychologique à un crapaud. Mouai c'est con mais j'assume. Je parle à mes plantes, à mes meubles et à ma télé, alors pourquoi pas un crapaud dépressif.

Révélation: Et puis je me suis dit: "Eh! même en pleine dépression tu n'autoriserais quand même pas des mouches à caca (auto-censure. A mort la vulgarité!) à se poser sur toi sans rien dire".Prise de conscience! Ce crapaud est à l'agonie!

Ma mission: lui permettre de quitter cette terre sans que sa dernière vision ne soit des mouches toute dégueux. Pendant bien 5 minutes je m'efforçai alors de faire fuir ces parasites en brassant de l'air. Le problème c'est qu'on se lasse vite de ce petit exercice.

Echec: J'abandonnai rapidement mon crapaud à son triste sort. Faut pas oublier que j'étais quand même au taf et que je n'ai pas que ça à foutre quand même que de faire de l'air à une bête en pleine agonie. Il a mis de longues heures à mourir le pauvre, harcelé par des mouches avides de chair morte, et avait disparu le lendemain matin, surement mangé par une quelconque autre bête avide de trucs morts et putréfiés.

Conclusion: Bref double échec! Pas de mort digne du crapaud. Et prise de conscience de mon impuissance face à la dure loi du monde animal.

Note aux éventuels lecteurs: Cette aventure, je le concède n'est pas très palpitante (pas de combat à l'épée, pas de course poursuite en side-car...) mais comment vous dire qu'on ne gravit pas l'Everest en side-car tous les jours. J'ai pas le temps et puis c'est loin (et en plus j'ai pas de side-car).

Publicité
Commentaires
bouffe, bière and co.
Publicité
Archives
Publicité